Avion et C19: Prophylaxie pour Réduire les Risques?

À des degrés divers, la plupart d’entre nous craignent de voyager en avion. La plupart des gouvernements déconseillent les voyages «non-essentiels». Et nous avons tous entendu parler d’infections ou même d’éclosions survenues dans des avions. Il y a même eu quelques décès attribués au COVID dans des avions. Bien entendu, les autorités et les compagnies aériennes mettent en œuvre diverses mesures pour rendre les voyages aériens plus sûrs. Pourtant, il semble que, pour éviter d’être contaminé, l’on puisse faire bien plus que ce qui est exigé par les autorités. C’est le sujet de cet article. L’éminent professeur Paul Marik, qui ne veut absolument pas attraper le COVID et qui explique comment il procède à la fois pour les voyages en avion et lorsqu’il travaille aux soins intensifs, est cité dans l’article.

Vous avez peut-être entendu le PDG de Qantas Airlines déclarer qu’il sera nécessaire, une fois que les vaccins seront largement disponibles, d’être vacciné pour voler sur la compagnie aérienne australienne. On s’attend à ce que d’autres lignes aériennes, ferroviaires et autres compagnies de transport approuvent des politiques corporatives similaires.

Certains pays publient des données relatives aux infections et éclosions à bord. Par exemple, au 21 Décembre, pour le Canada, il y a eu 116 vols internationaux et 97 vols domestiques avec des cas ou éclosions de COVID-19 à bord.

Source: https://www.canada.ca/fr/sante-publique/services/maladies/2019-nouveau-coronavirus/derniers-conseils-sante-voyageurs/exposition-vols-navires-croisiere-rassemblements-masse.html

Pourtant, voler semble être relativement sûr. «Le risque de contracter le COVID-19 pendant le voyage en avion est inférieur à celui d’un immeuble de bureaux, d’une salle de classe, d’un supermarché ou d’un train de banlieue», ont écrit Pombal et collaborateurs dans un article de la JAMA du 1er octobre 2020., soulignant que les avions modernes ont à maintenir un air propre en faisant circuler un mélange d’air frais et d’air recyclé à travers des filtres HEPA.

Les auteurs mentionnent les démarches suivantes que les passagers peuvent suivre: 

«Portez un masque, ne voyagez pas si vous ne vous sentez pas bien et limitez les bagages à main. Tenez-vous à distance des autres dans la mesure du possible; signaler au personnel si quelqu’un est manifestement malade. S’il y a une buse d’air au dessus de vous, ajustez-la pour qu’elle pointe directement vers votre tête et maintenez un important flux d’air. Restez assis si possible et suivez les instructions de l’équipage. Lavez-vous ou désinfectez-vous fréquemment les mains et évitez de toucher votre visage. »

Bien que relativement sûrs, il y a eu des cas d’infections dans les avions, et il y en aura d’autres, même avec un dépistage avant l’embarquement et des masques obligatoires. Dans un avion, si le filtrage et la circulation de l’air réduisent les risques de contamination, la proximité immédiate des passagers est un facteur particulièrement défavorable, car aucune distanciation sociale / physique n’est envisageable.

Dans un avion, si vous êtes vraiment malchanceux, vous pouvez être assis à côté ou à proximité d’une personne asymptomatique contagieuse, voire d’un super-propagateur. C’est très peu probable, mais ce n’est pas impossible. C’est le genre de pire scénario auquel vous devez vous préparer, si vous voulez minimiser autant que possible le risque de contracter le C19 dans un avion.

Et même avec les vaccinations, qui mettront des années à se généraliser, il y aura des infections, car aucune vaccination ne sera efficace à 100%. A court et moyen terme, les vaccinations ne sont pas une solution voyager en avion en toute sécurité.

Une première mesure que vous pouvez prendre, en plus de ce qui est habituellement recommandé, est de porter un masque N95, qui est beaucoup plus efficace que les autres masques pour réduire les apports viraux au cas où vous seriez exposé. (le masque N95 est un proche équivalent du masque FFP2 en France)

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Lorsqu’il s’agit de C19, l’inoculum, c’est-à-dire la qualité du virus que vous inhalez, compte beaucoup. Une étude espagnole de mai 2020 conclut par exemple: «nos données soutiennent qu’un plus grand inoculum viral au moment de l’exposition au SRAS-CoV-2 pourrait déterminer un risque plus élevé de COVID-19 sévère.»

https://www.mayoclinic.org/diseases-conditions/coronavirus/in-depth/coronavirus-mask/art-20485449
https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S1201971220304707

En plus d’un masque N95, et des autres mesures mentionnées, est il possible de réduire encore plus le risque d’attraper le C19 lors d’un vol? La réponse est affirmative, ceci grâce à la prophylaxie.

La prophylaxie comme mesure de protection complémentaire

Lors de notre récent webinaire avec l’un des meilleurs experts mondiaux du COVID-19, le Professeur Paul E. Marik, la question de la prophylaxie et du transport s’est posée. 

Le professeur Marik a non seulement recommandé une prophylaxie pour les activités à haut risque comme la conduite d’un taxi, mais a également expliqué ce qu’il avait récemment fait pour voyager en avion.

«Je ne veux pas attraper le COVID. Je suis complètement pétrifié à l’idée d’attraper le COVID. C’est une terrible maladie. J’ai vu trop de gens étouffer et mourir. Alors, qu’ai-je fait lorsque je suis récemment allé rendre visite à mon collègue à Houston? Dans l’avion et à l’aéroport, je portais un masque N95. Ce que j’ai fait (aussi), c’est qu’avant de partir, j’ai pris 12 milligrammes d’ivermectine.

Le professeur Marik a également commenté ce qu’il prend comme prophylaxie dans l’unité de soins intensifs.

«Quand je suis aux soins intensifs, je ne veux pas attraper le COVID. donc quand je suis en service clinique, je prends 12 milligrammes (je devrais probablement prendre 15 milligrammes parce que je suis un peu en surpoids), parce que j’ai des comprimés de 12 milligrammes (achetés au Canada). C’est ce que je fais personnellement. 

Concernant les membres de sa famille, il a ajouté:

«Le reste de ma famille court un risque extrêmement faible. Ma femme ne prend pas d’ivermectine. Je fais ce que je peux pour qu’elle ne soit pas infectée.

Bien que les protocoles puissent encore évoluer, la recommandation pour la prophylaxie pré-exposition pour les personnes à haut risque est une dose hebdomadaire d’ivermectine, au bon dosage, comme expliqué dans le webinaire avec le Professeur Marik, en plus d’un cocktail de suppléments comprenant de la vitamine D, vitamine C, zinc, quercétine et mélatonine.

Les personnes à haut risque ne sont pas seulement celles qui sont âgées ou qui présentent des facteurs de risque tels que l’obésité ou le diabète. Ce sont aussi des personnes dont les activités professionnelles sont connues pour les exposer à de probables infections. Cela comprend les travailleurs de la santé, les travailleurs de l’industrie de l’emballage de la viande et bien d’autres industries, l’une d’entre elles étant celle du taxi.

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Le Professeur Marik a spécifiquement commenté à propos des chauffeurs de taxi lors de notre webinaire. 

«Je considère un chauffeur de taxi comme étant à haut risque. Il est en contact rapproché avec ses clients, avec distance de moins de 6 pieds pendant plus de 15 minutes. Donc, par définition, selon le CDC, c’est un contact rapproché. Il n’a aucune idée du statut COVID de ses passagers. Donc, je dirais que chaque chauffeur de taxi devrait suivre une prophylaxie contre le C19.

Le Professeur Marik a également offert des commentaires sur l’industrie du cinéma, en particulier sur le tournage de Mission Impossible 7, où l’acteur et producteur Tom Cruise a fait la une des journaux mondiaux avec une diatribe adressée aux membres du personnel qui n’auraient pas respectés les directives de distanciation sociale.

«Ce ne serait pas une mission impossible. La mission serait assez simple. Vous voudriez administrer une prophylaxie à tout le monde sur le plateau. Permettez-moi de le répéter. Vous voudriez administrer une prophylaxie à tout le monde sur le plateau, avec de l’ivermectine, une fois par semaine. » 

«Ce serait le moyen le plus efficace de limiter la transmission de la maladie chez les personnes étant relativement proches les unes des autres. C’est bon marché, c’est efficace et cela influencerait profondément la transmission de la maladie.

Prophylaxie pré-exposition et voyage en avion en pratique

La prophylaxie avec des suppléments – vitamine D, vitamine C, zinc, quercétine et mélatonine – est généralement recommandée même en l’absence de situation à risque plus élevé, comme prendre un avion.

Mais lorsqu’il s’agit de prendre de l’ivermectine, diverses situations se présentent. Il existe des pays où le médicament est disponible sur ordonnance, soit via une ordonnance de votre médecin, soit via un service de télémédecine, ce qui existe par exemple aux États-Unis et en Europe (y compris au Royaume-Uni, mais cela pourrait changer en 2021).

Mais il y a aussi des pays, comme le Canada et l’Australie, où l’immense majorité de médecins refusent de prescrire les médicaments requis pour la prophylaxie du C19, de par les avis décidés par les autorités sanitaires à l’encontre de  prises par les autorités à l’encontre de ces médicaments.

Il n’y a donc pas de situation universelle ici. Selon l’endroit où vous vivez, vous pouvez avoir un accès facile à l’ivermectine à titre préventif, ou vous pouvez ne pas avoir accès du tout.

Ce qu’il importe de faire est de planifier à l’avance pour identifier un médecin qui vous prescrira, si une ordonnance est nécessaire, et une pharmacie qui délivrera le médicament.

Combien de temps avant votre voyage devez-vous prendre de l’ivermectine et à quelle dose? Les informations pharmacocinétiques disponibles suggèrent qu’il ne nécessite pas d’être pris longtemps à l’avance, même si cela peut être plus le cas pour les personnes en surpoids.

Gonzales Canga et al ont examiné les informations disponibles sur la pharmacocinétique et les temps nécessaires pour atteindre la concentration plasmatique maximale. Celles-ci varient entre 3,4 et 10,3 heures. 

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC2751445/

Plusieurs médecins contactés de manière informelle par l’auteur ont suggéré une ou deux prises d’ivermectine, à la posologie appropriée, prises le jour du voyage ou la veille. En cas de deux prises, la seconde est à prendre 2 jours après.

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Personnellement (ce n’est pas un avis médical), si je voyage, je déciderai probablement de prendre ma prophylaxie la veille du voyage, pour savoir si je ressens un quelconque effet secondaire (peu probable, mais pas impossible) en dehors du stress du départ.

Qu’en est-il de la prophylaxie post-exposition?

Bien que la prophylaxie soit mieux prise avant une possible infection, il est également possible d’envisager de la prendre «post-exposition». Ceci est particulièrement important lorsque vous ne pouvez pas accéder au médicament requis dans votre pays de départ, mais pouvez y accéder à votre destination.

Concrètement, vous devrez rechercher si vous pouvez avoir accès à l’ivermectine dans votre pays de destination et si elle nécessite une prescription ou non. Il existe de nombreux pays, notamment en Afrique, en Asie, en Amérique du Sud et dans les Caraïbes, où l’ivermectine est largement disponible, parfois en vente libre. Notez que le médicament est générique et vendu sous diverses marques. 

Si vous ne pouvez pas la prendre avant l’exposition, une prophylaxie post-exposition à l’ivermectine, associée à une prophylaxie pré-exposition avec les suppléments décrits ci-dessus (vitamine D, zinc, etc.), constitue donc aussi une approche à envisager.

Pour conclure

Surtout si vous êtes une personne à haut risque, c’est-à-dire au-dessus de 60 ans ou avec des problèmes de santé tels que le surpoids ou le diabète, la prophylaxie à base d’ivermectine, en plus de porter un masque N95 et de respecter les mesures obligatoires pour le vol, peut aider à réduire votre risque de contracter le C19.

D’autres protocoles de prophylaxie existent pour le C19 et sont largement utilisés dans certains pays pour les groupes à haut risque, tels que les travailleurs de la santé. Bien que les informations évoluent encore, des données récentes suggèrent toutefois que les protocoles de prophylaxie à base d’ivermectine offrent la meilleure protection.

En fait, ce qu’il conviendrait probablement de faire pour minimiser les risques est que tous les passagers, ou du moins ceux identifiés comme à risque, prennent une prophylaxie avant de voyager en avion. Les compagnies aériennes pourraient facilement mettre ceci en œuvre, à court terme, pour rendre les vols qu’elles opèrent plus sécuritaires.

Un groupe qui bénéficierait énormément de telles mesures serait le personnel des compagnies aériennes, pour qui la prophylaxie a d’ailleurs également beaucoup de sens, étant donné les risques élevés d’expositions répétées au C19, inhérents à la nature de leur travail.


Si vous n’êtes pas encore familiarisé avec la prévention du COVID-19, veuillez regarder le webinaire complet avec le professeur Paul Marik (voir lien ci-dessus). 

La preuve probablement la plus convaincante de l’efficacité de l’ivermectine comme prophylaxie est l’article de par Carvallo et al., révisé par des pairs, publié dans le Journal of Biomedical Research and Clinical Investigation, et intitulé «Study of the Efficacy and Safety of Topical Ivermectin + Iota Carrageenan in the Prophylaxis against COVID-19 in Health Personnel.

«Le taux d’infection global chez les agents de santé recrutés pour cette étude était de 20% avec 237 tests positifs pour le CoVid 19 au cours des 3 mois de recrutement de l’étude. Parmi les personnes infectées, tous les patients appartenaient au groupe de comparaison utilisant l’EPI seul . Cela représentait un taux d’infection global de 58,2% (237 sur 407) dans le groupe EPI. Aucun des 788 patients traités par IVERCAR n’a été testé positif pour le C19 au cours de l’étude. 

https://medicalpressopenaccess.com/upload/1605709669_1007.pdf

Pour une liste d’articles sur covexit.com où la prophylaxie était couverte, voir: https://covexit.com/?s=prophylaxis