Canada: des scientifiques et médecins exhortent l’Ontario à tenir un débat scientifique ouvert

Un groupe de 9 scientifiques et médecins de l’Ontario a lancé un défi au premier ministre provincial Doug Ford, demandant qu’un débat scientifique ouvert ait lieu d’urgence, au plus tard le 7 mai. (see English version).

Bien que portant sur l’Ontario, cette lettre est tout à fait applicable aux autres provinces et territoires du Canada, qui ont tous adopté des mesures similaires à celles de l’Ontario.

La lettre demande un examen de tous les aspects clés de la réponse ontarienne à la pandémie, y compris «les mesures de traitement multi-médicaments précoces, qui se sont avérées très efficaces… (et)… ne sont pourtant pas employées pour sauver des vies en Ontario.»

«Nous demandons officiellement un forum public avec le premier ministre et son équipe d’intervention COVID-19, afin de fournir aux Ontariennes et Ontariens une discussion transparente sur les données complètes à ce jour et les diverses stratégies utilisées au cours de l’année, aujourd’hui et à l’avenir en relation avec la réponse provinciale à la pandémie de SRAS CoV-2. »

Les sujets à couvrir incluraient, mais sans s’y limiter, à:

  1. Quels sont les dangers réels du SRAS-CoV-2 par groupe d’âge et les mesures prises pour protéger les personnes en soins de longue durée et les plus vulnérables, âgées de 60 ans et plus, souffrant de comorbidités?
  2. Quelle est la justification du déploiement actuel du vaccin et de la modification des protocoles de vaccination recommandés par les fabricants?
  3. Quels contrôles sont en place pour limiter le nombre de cycles utilisés dans la réalisation des tests PCR à 30 cycles afin d’éviter que les faux positifs indus ne gonflent les cas signalés?
  4. Identification et examen des données scientifiques à l’appui et des données correspondantes qui ont amené la province à conclure que l’approche utilisée était, et est, appropriée et ne méritait pas d’être révisée à mesure que la crise a évolué au cours des 12 derniers mois et plus.
  5. Dans quelle mesure les restrictions strictes à l’échelle de la population (confinements, fermetures d’écoles, mandats de masque et ordonnances de rester à la maison) sont-elles efficaces pour contrôler la pandémie et sont-elles la meilleure réponse compte tenu des dommages collatéraux?
  6. Pourquoi des mesures de traitement multi=médicaments précoces, qui se sont avérées très efficaces, comprenant, sans s’y limiter, l’ivermectine, l’hydroxychloroquine, la doxycycline, l’azithromycine, ainsi que d’autres agents utilisés couramment dans d’autres pays, ne sont pas utilisés pour sauver des vies en Ontario, une action qui éliminerait pratiquement le besoin perçu de confinements, de fermetures d’écoles, de port du masque, entre autres mesures.
  7. Quelles sont les priorités dans la gestion de la pandémie et comment pouvons-nous faire passer la réponse de la peur à la confiance?
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«Depuis plus d’un an, le gouvernement de l’Ontario a utilisé une approche globale non ciblée et à l’échelle de la population en utilisant des mesures qui semblent maintenant, au mieux, arbitraires et au pire capricieuses. Celles-ci ont entraîné la mort inutile de nos aînés et des dommages collatéraux à la santé mentale de notre société, des décès par désespoir, des surdoses de drogue (intentionnelles ou non), de l’alcoolisme, des idées suicidaires et pire.»

«L’éducation de nos enfants a été compromise au-delà de la compréhension. De même, sachant que l’environnement scolaire est souvent le premier endroit où les preuves de maltraitance ou de certaines maladies sont initialement reconnues, l’impact sur la santé de nos enfants a été très dommageable. L’incidence de la présentation aux services d’urgence des parents d’enfants blessés à cause de la maltraitance des enfants a considérablement augmenté. Et bien sûr, l’impact sur l’éducation et le développement de nos enfants a été horrible.»

«Les Ontariennes et Ontariens souffrant de maladies graves, les petites entreprises et notre économie ont subi des torts incommensurables. Dans l’intérêt des 14,7 millions de personnes vivant dans cette province, nous voulons leur offrir à tous une discussion transparente sur les données, les faits et les alternatives afin que nous puissions tous prendre des décisions collectives et éclairées sur la meilleure façon de faire avancer le intérêts de tous les groupes démographiques à l’esprit.»

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Les signataires sont:

  • Dr HC Tenenbaum (professeur de médecine de laboratoire et de pathobiologie, Faculté de médecine, Université de Toronto),
  • Dr BA Mallard (professeur d’immunogénétique, Département de pathobiologie, Université de Guelph,
  • Dr BW Bridle (professeur agrégé d’immunologie virale, Département de pathobiologie, Université de Guelph),
  • Dr M Palmer (professeur agrégé de biochimie, Université de Waterloo),
  • Dr PE Alexander (professeur adjoint de méthodologie de recherche en santé, médecine factuelle, Département de recherche en santé, Université McMaster),
  • Dr D. DeCunha (psychologue clinicien et en chef, Psychology Works, Toronto),
  • Dr P. Oldfield (PhD, consultant scientifique / réglementaire indépendant, membre de la Royal Society of Chemistry),
  • Dr L. Rapson (professeur adjoint Département de médecine familiale et communautaire de l’Université de Toronto),
  • Dr I. Bernstein , (B.Sc., MD, CCFP, FCFP, chargé de cours, Département de médecine familiale et communautaire, Université de Toronto).

Voir ci-joint la lettre complète.