Les positions en faveur de l’obligation vaccinale ou du pass sanitaire sont aujourd’hui intenables – Dr. Alain Maskens
1) Contrairement à ce que certains experts croyaient initialement, les personnes vaccinées ne sont pas protégées contre l’infection et la transmission du covid-19. Voir notamment: “40 Studies on Vaccine Efficacy that Raise Doubts on Vaccine Mandates”
Dès lors, la vaccination avec les vaccins actuels n’arrêtera pas la pandémie. L’obligation ou le pass vaccinal sont inefficaces de ce point de vue. Au contraire, le pass vaccinal donne une fausse impression de sécurité. L’arrêt de l’épidémie ne peut plus être invoqué comme motif de vaccination généralisée.
2) Le seul mérite des vaccins actuels – et il est important – est diminuer la probabilité pour les patients à risque de voir leur maladie s’aggraver et de devoir être hospitalisés. Pour les autres, dans leur grande majorité, le covid-19 reste une maladie bénigne.
3) Les vaccins actuels doivent être proposés aux individus sur la base d’une analyse de l’équilibre bénéfices/risques dans leur situation spécifique (réalisée idéalement avec leur médecin de famille). La médecine moderne essaie d’adapter les traitements aussi précisément que possible au statut de santé individuel.
4) Ainsi : le risque de mourir du Covid-19 est plus de 1000 fois supérieur chez les individus âgés que chez les jeunes. Le risque d’hospitalisation est également plus élevé. Voir notamment données belges (Source : Sciensano) et US (Source : CDC) :

Source : Sciensano: https://covid-19.sciensano.be/sites/default/files/Covid19/Derni%C3%A8re%20mise%20%C3%A0%20jour%20de%20la%20situation%20%C3%A9pid%C3%A9miologique.pdf

De même, le risque de maladie grave est également plus élevé chez les personnes qui présentent des comorbidités. (https://www.cdc.gov/pcd/issues/2021/pdf/21_0123.pdf)
5) Les risques des vaccins sont largement sous-estimés dans le récit « officiel ». Pourtant, ils sont bien réels. Le graphique ci-dessous montre les nombres de décès (près de 20,000) et de cas graves
(> 500,000) signalés suite aux vaccins Covid dans « Eudravigilance », comparés aux nombres de signalements de même nature pour tous les autres vaccins depuis 2010 (Eudravigilance est la base de données officielle de l’Agence européenne des médicaments pour le signalement des effets indésirables suspectés des médicaments) (https://www.ema.europa.eu/en/human-regulatory/research-development/pharmacovigilance/eudravigilance) :


(source : https://ivermectine-covid.ch/wp-content/uploads/2021/12/vaccines-2021-12.html)
6) Par conséquent, les vaccins ne doivent être proposés qu’aux personnes à haut risque de covid-19 sévère, pour lesquelles la balance bénéfice/risque est probablement favorable. Imposer un même médicament à des dizaines de millions d’individus sans tenir compte du statut individuel de chacun relève d’une médecine totalitaire.
7) L’immunité acquise naturellement suite à une infection est solide. « Les preuves montrent que l’immunité acquise naturellement est égale ou plus robuste et supérieure aux vaccins existants. … L’immunité existante doit être évaluée avant toute vaccination, via un test d’anticorps précis, fiable et accessible (ou test d’immunité des cellules T) ou être basée sur la documentation d’une infection antérieure (un test PCR/antigénique antérieur, positif). Ce serait la preuve d’une immunité égale à celle de la vaccination, et cette immunité naturelle devrait bénéficier du même statut sociétal que toute immunité induite par un vaccin. » Source : https://brownstone.org/articles/79-research-studies-affirm-naturally-acquired-immunity-to-covid-19-documented-linked-and-quoted/
8) Des efforts supplémentaires devraient être consentis pour encourager les citoyens à réduire leur niveau de risque dans la mesure du possible. Combattre l’obésité, le diabète, l’hypertension, les déficiences diverses, devrait être une priorité de santé publique.
9) Des efforts devraient également être déployés pour étudier l’effet potentiel des médicaments reconditionnés (repurposed drugs), administrés précocement, pour réduire le risque de maladie grave et d’hospitalisation.
10) Omicron doit être surveillé, mais il n’y a actuellement aucune raison de paniquer : la proportion de cas qui évoluent en maladie grave semble beaucoup moins élevée que dans le cas du variant Delta. (Joseph A. Lewnard et al, “Clinical outcomes among patients infected with Omicron (B.1.1.529) SARS-CoV-2 variant in southern California” – https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2022.01.11.22269045v1)
11) Des données récentes en provenance d’Israël ou du Danemark indiquent que la vaccination (ou la plus grande liberté dont jouissent les individus vaccinés) pourrait augmenter les risques d’infection.

(source: https://twitter.com/Covid19Crusher/status/1479012701653327873)
12) Les campagnes de vaccination actuelles ne protègent pas les pays fortement vaccinés en ce qui concerne la propagation du virus :

On notera en particulier les données en provenance d’Israël, premier pays dans la course aux « boosters ».
13) Le développement ou le renforcement de l’immunité naturelle chez de nombreux individus suite à leur contamination par le variant Omicron pourraient participer à une diminution importante de la pandémie. L’immunité naturellement acquise est solide (voir point 7 plus haut).
14) Sauf à démentir les données factuelles qui précèdent, rien ne justifie donc les mesures liberticides obligeant à la vaccination. “La vaccination ne peut s’envisager que sur la base du consentement libre et éclairé” (*)
Alain P. Maskens, Docteur en médecine.
20 janvier 2022
Note: le Dr Maskens est double vacciné, est toutefois tombé récemment malade du COVID-19 et s’en est remis.
(*) https://www.levif.be/actualite/sante/covid-le-role-du-gouvernement-n-est-plus-d-imposer-mais-de-proposer-de-nouvelles-strategies-carte-blanche/article-opinion-1514609.html