COVID-19 dans les Résidences Privées pour Aînés et CHSLDs: Comment en Finir avec cette Tragédie?
Durant la première phase du COVID-19 dans la province de Québec, la majeure partie des décès eut lieu dans les résidences privées pour aînés et dans les Centres d’hébergement et de soins de longue durée (CHSLD).
Des 7097 décès attribués au COVID-19, en date du 2 décembre 2020, 4493 ont eu lieu dans des résidences privées pour aînés ou CHSLD – équivalent des EHPAD en France.
Cela représente 63% des décès attribués au COVID-19 dans la province.

Source: https://www.inspq.qc.ca/covid-19/donnees
Comme dans d’autres juridictions, des mesures ont été prises en anticipation d’une seconde vague, pour tenter de réduire les nouvelles éclosions, par des mesures tells que l’interdiction des visites et une réduction des soins pour réduire les contacts avec les patients.
Dans la province du Québec, cette réduction des soins s’est traduite par des mesures telles que la suspension de la fourniture de vitamine D – jugée non essentielle, malgré le fait qu’il s’agit d’une des molécules les plus importantes pour lutter contre le COVID-19.
Est ce que ces mesures sont efficaces? Bien entendu que non. Il y a de nombreuses éclosions / épidémies de COVID-19 dans ces résidences.
En date du 2 décembre 2020, il y avait 21 résidences privées pour aînés et 6 CHSLD en situation critique, avec plus de 25% des résidents infectés.
Ce sont en cette date 781 résidents de RPA et 240 résidents de CHSLD qui sont présentement infectés par le COVID-19 dans ces institutions en situation critique.
Au total, il y a 1381 résidents de RPA et 673 résidents de CHSLD, donc un total de 2054 résidents de ce genre d’institutions, dans la province, qui sont présentement infectés, et donc à très haut risque de maladie grave et décès, selon les chiffres officiels.

La résidence présentement la plus affectée est la Villa Saint-Dominique, au Saguenay Lac Saint Jean, avec 100% des résidents infectés.

Au Québec, comme dans de nombreuses juridictions, il n’est pas question de fournir de traitement thérapeutique pour le COVID-19 dans ces institutions.
Pourtant, des solutions thérapeutiques existent.
Oui des solutions existent, en prophylaxie pre- et post-exposition, et en traitement précoce, tel que décrit ci dessous.

La solution thérapeutique qui est probablement la plus aisée à mettre en oeuvre consiste à prescrire de l’ivermectine dans les institutions touchées par ces éclosions de COVID-19, tant pour les résidents que pour le personnel.
L’ivermctine est un médicament générique, autorisé au Canada, comme agent anti-parasitique.
https://pdf.hres.ca/dpd_pm/00047396.PDF
https://pdf.hres.ca/dpd_pm/00047237.PDF
L’ivermectine est un médicament largement utilisé de par le monde et très sécuritaire, au point où l’Organisation mondiale de la santé (OMS) estime que “l’ivermectine est sans danger et peut être utilisée à grande échelle.”
https://www.who.int/apoc/cdti/ivermectin/fr/
En 2015, les professeurs William C. Campbell et Satoshi Ōmura reçurent le Prix Nobel pour leur découverte de l’ivermectine – parfois appelé le médicament miracle.
https://www.nobelprize.org/prizes/medicine/2015/press-release/
Une étude récente par Bernigaud et al, publiée en France, a montré comment l’ivermectine a été utilisée dans une résidence pour personnes âgées, avec des résidents particulièrement vieux, avec pour résultat, selon toute vraisemblance, d’avoir évité des décès. Le médicament avait été prescrit à tous les résidents ainsi qu’à l’ensemble du personnel soignant.
Voici l’article que nous avons publié sur ce cas de sérendipité – un exemple de découverte non planifiée, de hasard heureux.
L’ivermectine pourrait aisément être utilisée pour la prophylaxie et le traitement précoce dans les résidences où sévit le COVID-19, ceci au bénéfice tant des résidents que du personnel.
Le protocole de traitement mis au point par l’éminent professeur Thomas Borody d’Australie, combinant ivermectine, doxycycline (antibiotique) et zinc, peut être administré aux résidents symptomatiques.
On peut faire appel au professeur Thomas Borody ou à d’autres experts, tels que le Dr Robin Armstrong (Texas) et le Dr George Fareed (Californie) pour préciser le protocole de traitement.
Il n’y a pas un instant à perdre, surtout avec des études randomisées ou autres, car il est très clair aujourd’hui que l’ivermectine est un agent efficace pour le COVID-19, y compris en prophylaxie et en traitement précoce.
La balance bénéfices / risques d’une telle approche est extrêmement avantageuse.
Il n’y a essentiellement aucun risque d’essayer et le coût est infime (quelques dizaines de dollars au maximum par personne traitée).
Il existe d’autres approches prophylactiques et de traitement précoce du COVID-19, mais c’est probablement la solution la plus simple et, qui plus est, utilisable immédiatement.
C’est la solution que la province du Québec devrait immédiatement mettre en oeuvre pour réduire la progression de la maladie vers des formes graves et à terme réduire le taux de mortalité dans ces institutions.
Au strict minimum, les résidents et/ou leurs familles devraient pouvoir exiger ce type de traitement auprès du médecin traitant lorsqu’il y a éclosion de COVID-19 dans la résidence ou centre d’hébergement, et le médecin devrait être libre de prescrire ce type de traitement, sans entrave gouvernementale, ceci tant au niveau provincial que fédéral.
La solution est évidemment applicable dans toute autre juridiction ainsi qu’aux personnes à risque ne vivant pas dans de telles institutions.