Entretien avec le Dr. Shankara Chetty: tout ce qu’il faut savoir sur l’Omicron

Nouveau: Sous-Titres français disponibles!!! Grâce au dévouement d’une personne, qui désire rester anonyme, et qu’il convient de grandement remercier, des sous-titres français (et anglais) sont maintenant disponibles pour l’entrevue!!

Dans cette interview avec le Dr. Shankara Chetty d’Afrique du Sud, de renommée internationale, nous discutons du variant Omicron, qui se propage rapidement de par le monde. (ENGLISH VERSIONEN ESPANOL)

Ce variant est-il à craindre, comme les autorités ne cessent de répéter? Ou pourrait-il en fait constituer une évolution positive de cette pandémie, en induisant principalement une maladie bénigne, tout en conférant ensuite une immunité naturelle post-covid? 

Ce sont là parmi les aspects pertinents et extrêmement importants dont nous discutons.

Vous trouverez en dessous de la vidéo les points saillants par écrit, en français, de l’entrevue. L’entrevue elle-même est en langue anglaise. Comme YouTube a retiré la vidéo, pour soi disant avoir enfreint ses “standards communautaires,” l’entrevue est seulement disponible en anglais, soit en vidéo, soit en audio / podcast.


Le Dr. Chetty est un médecin généraliste de famille en Afrique du Sud, avec une expérience considérable dans le traitement ambulatoire du COVID-19, ayant traité jusqu’à présent près de 8 000 patients, dans sa pratique ambulatoire, sans qu’aucun d’entre eux ne nécessite dehospitalisation ou ni même d’oxygène.

Le Dr. Chetty est titulaire d’un diplôme en médecine et en chirurgie et possède également des formations avancées en génétique, biologie, biochimie et microbiologie.


Points Saillants de l’Entretien avec le Dr. Shankara Chetty

Voici quelques points saillants soulevés par le Dr Chetty dans l’entretien. Veuillez vous référer à l’entretien lui-même, en anglais, pour la formulation originale.

    1. Il n’y a pas grand-chose à craindre avec Omicron, car il s’agit d’un variant assez bénin, et il n’y a aucune raison de paniquer. Omicron n’induit qu’une maladie bénigne, et pour preuve, en Afrique du Sud, il n’y a pas d’augmentation des admissions dans les hôpitaux et les soins intensifs, malgré l’augmentation des cas.

    2. Les symptômes d’Omicron sont très différents de ceux de Delta. « Il n’y a pas de symptômes respiratoires en soi. » Les patients « ont un mal de gorge le premier jour » qui disparaît complètement le deuxième ou le troisième jour. “Les symptômes dominants qu’ils présentent sont la fatigue et les maux de tête.” “Ce sont les principaux symptômes que nous voyons avec Omicron.”

    3. En termes de traitement précoce, « nous traitons la maladie initialement comme une infection virale… et nous veillons à sa résolution ». “Les premiers jours, j’ai tendance à traiter de manière symptomatique”… en général on utilise des anti-inflammatoires, précise le Dr Chetty, qui continue aussi de mettre en garde ses patients contre une possible aggravation au jour 8, pour laquelle sa thérapie du 8ème jour, avec corticoïdes, antihistaminiques, montélukast , etc. est alors applicable.

    4. Quant à la vie de tous les jours, pour monsieur et madame tout le monde, en termes de comportement préventif, le Dr Chetty suggère de faire de manière réaliste une certaine distanciation sociale et d’éviter les grands groupes, mais il indique plus loin dans l’interview que tôt ou tard, tout le monde attrapera le Covid. “La probabilité d’attraper le Covid pendant cette pandémie est de près de 100% – vous ne pourrez probablement jamais l’éviter.” Le Dr Chetty déclare en outre que les variants ultérieurs à Omicron pourront ne pas être aussi bénins. « Donc, il vaut mieux que vous choisissiez votre variant avec soin. » « Maintenant, nous avons un variant ‘doux’ ; Je suppose qu’il est temps de faire des choix. »

    5. Concernant l’immunité naturelle post-Covid, « quelle que soit l’immunité conférée par Omicron, elle sera certainement plus large et plus efficace que celle conférée par n’importe lequel des vaccins actuels ». « Donc, vous avez le choix : allez vous obtenir votre immunité grâce à un vaccin inefficace ou l’obtenir grâce à un variant bénin …? »

    6. Concernant les réinfections, le Dr Chetty indique que « c’est la première fois que je vois des personnes non vaccinées qui ont eu Covid dans le passé se réinfecter ». « Il y a un risque légèrement plus élevé de réinfections … mais seulement de réinfections très légères. »

    7. En ce qui concerne les injections de rappel, fortement recommandées ou même mandatées dans un certain nombre de pays, pour répondre à Omicron, le Dr Chetty considère cette réponse comme « insensée ». “Je pense que c’est absolument insensé”, dit-il. « Omicron provoque une maladie bénigne et n’entraîne ni hospitalisation ni décès. Les vaccins, la seule chose pour laquelle ils ont montré un certain avantage, c’est de prévenir les maladies graves et la mort. Omicron ne provoque pas de maladie grave ni de décès ; il provoque une maladie bénigne…. Je ne vois pas l’intérêt d’essayer de vacciner en masse la population pour prévenir une maladie grave et la mort, ceci pour un variant qui ne cause pas de maladie grave ni de mort … et bien sûr, nonobstant le fait que le vaccin peut avoir des effets indésirables graves.” “Le risque du virus/variant ne justifie pas de prendre le risque d’une campagne de vaccination de masse.” “Donc c’est un non-sens.” Et il ajoute: “une immunité obtenue par une dose de rappel est transitoire, contrairement à une infection par Omicron, où l’infection vous confère une immunité de longue durée.”

    8. Quant à la crise hospitalière annoncée dans un certain nombre de pays, il déclare : « Sur tous les 8000 patients que j’ai eus, je n’ai eu aucun décès. Je n’ai pas d’hospitalisation. Et je n’ai pas eu besoin d’oxygène dans ma pratique. “Le traitement ambulatoire précoce a la capacité non seulement d’arrêter toutes les hospitalisations, mais aussi de d’arrêter toute cette mortalité et cette morbidité que nous avons vues.”

    9. Concernant le traitement précoce, il déclare : « Je ne comprends pas pourquoi un traitement précoce n’a pas été institué dès le départ. Lorsque vous traitez une maladie, vous traitez d’abord les patients malades… Vous faites tout votre possible pour traiter ces patients. Vous n’abandonnez pas le patient et dites, quand ça empire, allez à l’hôpital!

    10. Concernant les politiciens : « Si j’avais affaire à des politiciens qui sont tout simplement ignorants de la science, il me serait facile de parler de logique et de leur faire comprendre ce qui est requis. » «Mais malheureusement, il semble que l’ignorance ait un agenda, un plan. Cela rend le changement plus difficile. Chaque fois que vous montrez de la science, l’agenda a tendance à l’emporter sur la science. » « Je ne cherche pas à convertir des ânes en chevaux. »

    11. Concernant l’immunité collective : « La vaccination n’est pas un moyen de nous sortir de la pandémie. « Simplement, si nous traitions chaque personne et que chaque personne survivait à une maladie de Covid, nous obtiendrions une immunité collective. Et les patients qui ne sont pas à risque et peuvent être traités facilement, vont former la base de cette immunité collective. Alors pourquoi leur imposons nous des confinements, et pourquoi voulons-nous de les vacciner ? Nous devrions permettre à ceux qui ne sont pas à risque d’entrer en contact avec le variant et d’ainsi former la base de cette immunité collective. C’est ce qui va protéger nos personnes âgées et les personnes à risque.»

12. Pour conclure, après plusieurs mises en garde de prudence, il déclare que « si l’Omicron est le variant qui nous amènera à l’immunité collective, alors cela augure bien pour la fin de la pandémie ». « Les pandémies ont tendance à évoluer naturellement vers des variants plus bénins et plus contagieux. C’est ce que nous constatons avec l’Omicron. Cela conduit le virus à l’endémicité. » “Je pense que l’Omicron est une peut-être un don du ciel.” “Nous avons passé deux ans à ignorer l’immunité naturelle, et cela a été à notre détriment.” “Ne commettons pas la même erreur avec l’Omicron.”


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