La crise dans les hôpitaux résulte de l’absence de traitement à la maison de la COVID-19
C’est la seconde vague de la COVID-19, et la pression monte dans les hôpitaux. Tous les médias en parlent au Québec.
“La situation s’est toutefois aggravée dans les hôpitaux. Les autorités rapportaient samedi 778 hospitalisations, 24 de plus que la veille. On comptait aussi 102 patients aux soins intensifs, deux de plus que ce qui était rapporté samedi,” nous dit Le Devoir.
La Presse Canadienne nous dit quant à elle: “Les hôpitaux de certaines régions risquent de ne pas suffire à la tâche” … On apprend que « la marge de manœuvre de certains hôpitaux au sein des régions les plus affectées pourrait se fragiliser davantage. »
“Les cas et les hospitalisations de nouveau à la hausse” nous dit La Presse.
“En ce qui concerne le nombre d’hospitalisations, il est de 778 à l’heure actuelle, soit 24 de plus que la veille. Parmi celles-ci, le nombre de personnes se trouvant aux soins intensifs a augmenté de 6, pour un total de 102.”
“Dans un communiqué relayé d’urgence dimanche matin, le CIUSSS de l’Ouest-de-l’Île a demandé à la population d’éviter l’urgence de l’Hôpital général du Lakeshore, désigné pour recevoir les cas positifs de la COVID-19. Le taux d’occupation sur civière à l’urgence y est de 132 %.”
« Alors que nous sommes confrontés aux impacts de la 2e vague de la pandémie depuis quelques semaines déjà, nous devons tout faire pour continuer à offrir des soins de qualité à nos usagers. La situation actuelle au Lakeshore est préoccupante et nécessite des actions de dernier recours.”
“Au CHU de Québec, on est passé d’une vingtaine de lits occupés par des patients atteints du coronavirus, la semaine dernière, à 65, dont neuf aux soins intensifs, vendredi,” nous rapporte le Journal de Québec.
Quant au Journal de Montréal, il nous apprend que “Le bilan record des cas de contaminations de samedi témoigne du relâchement des Québécois dans les derniers jours,” ceci en citant le ministre de la santé.
«On parle beaucoup de contamination communautaire. C’est-à-dire que là, c’est partout dans la population. C’est partout au Québec», lance le Christian Dubé en précisant que les hausses significatives dans les régions de Montréal, de la Capitale-Nationale et en Montérégie expliquent les 2031 cas recensés samedi.”
On l’aura compris, il y a pression sur le système hospitalier, tout comme durant la première vague de l’épidémie au printemps, et c’est à la population d’agir, pour éviter les transmissions.
C’est ce que nous disent tous les médias à l’unisson.
Mais ces médias nous disent-ils tout ce que nous avons à savoir? La réponse est clairement non, car …
Réduire Considérablement les Hospitalisations est Tout-À-Fait Réalisable
Ce qu’il importe de savoir peut se résumer en un chiffre: 84%.
On peut assez aisément réduire de 84% le nombre d’hospitalisations de patients atteints de la COVID-19.
C’est ce que l’étude publiée dans l’International Journal of Antimicrobial Agents par deux médecins allemands, les Dr Roland Derwand et le Professeur Martin Scholz ainsi que le médecin américain Vladimir Zelenko, démontre.
L’étude a analysé les données d’une pratique médicale de l’état de New York entre le 18 Mars et le 14 Mai 2020, période durant laquelle le Dr Zelenko et son équipe ont prodigué un traitement précoce pour la C19 en ambulatoire, c’est-à-dire à la maison.
Donc à la place de dire aux patients atteints de la C19 de rester chez eux, sans traitement, ce qui est fait systématiquement au Québec, le Dr Zelenko et son équipe ont prescrit, durant cette période critique de la maladie, des traitements thérapeutiques.
Il s’agit de thérapies précoces, à prendre à la maison, qui visent essentiellement à endiguer la multiplication du virus dans les voies respiratoires.
Le principe est donc de traiter au plus tôt la maladie, dès les premiers symptômes, à la maison, pour éviter le plus possible une aggravation de l’état du patient et un besoin d’hospitalisation.
Ces thérapies précoces ont fait l’objet d’une stratification et ont été prescrites seulement aux personnes à risque, au dessus de 60 ans, ou encore atteintes de problèmes de santé tels que le diabète, ou présentant des symptômes déjà aigus de la C19, tels que les difficultés respiratoires.
Les résultats obtenus avec traitement précoce, généralement administré environ 4 jours après les premiers symptômes, ont été comparés à ceux obtenus, sans traitement, dans une pratique médicale avoisinante.
Quels sont les résultats de l’étude?
Dans le groupe de 141 patients ayant reçu le traitement précoce, 4 seulement (soit 2.8%) ont été hospitalisés. Par contre, dans la pratique médicale voisine, 58 patients sur 377 (soit 15.4%) ont dû être hospitalisés.
L’analyse statistique démontre, en termes certains, avec un P inférieur à 0.001, une réduction substantielle et statistiquement significative du besoin d’hospitalisation grâce au traitement précoce.
Les auteurs concluent de cette analyse qu’il y a une réduction de 84% du risque d’hospitalisation par l’administration d’un traitement ambulatoire précoce, pris à la maison, sous supervision médicale.
Concernant les décès, il y en a eu seulement un dans le groupe de patients traités par le Dr Zelenko. Il s’agissait d’un patient s’étant présenté tardivement, déjà dans un état grave, souffrant par ailleurs de cancer, et n’ayant reçu qu’un seul jour de traitement à domicile avant d’être hospitalisé.
C’est un taux de mortalité de 0.7% qui a été observé pour ce groupe de patients traités par le Dr Zelenko, alors que 13 patients, soit 3.4%, sont décédés dans la pratique médicale voisine.querc
Sur le plan du taux de mortalité, il y a aussi une réduction de l’ordre de 80% dans le groupe ayant bénéficié d’une thérapie ambulatoire précoce.
https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0924857920304258
Les résultats de cette étude sont excessivement importants. Ils confirment ce qui est logique: traiter tôt la maladie permet de freiner la réplication du virus, d’enrayer la progression de la maladie vers des formes plus graves, et permet de réduire le besoin d’hospitalisations et de passage aux soins intensifs.
Des résultats similaires à ceux du Dr Zelenko ont été, et sont encore obtenus, dans d’autres pratiques médicales aux Etats Unis.
L’exemple le plus frappant est probablement celui du Dr Brian Tyson, en Californie, qui a traité avec le Dr George Fareed, à sa pratique médicale à El Centro, quelques 2000 patients, et qui n’a eu jusqu’à présent aucun décès à rapporter. Il a eu juste quelques brèves hospitalisations de ses patients, ne nécessitant pas de passage aux soins intensifs.
Les traitements utilisés par ces médecins ont évolué au cours des derniers mois et dépendent quelque peu des pratiques médicales en question. Ils reposent typiquement sur une combinaison de suppléments (zinc, vitamine d, vitamine c, quercétine, etc.) et de médicaments génériques couramment disponibles (ivermectine, doxycycline, famotidine, hydroxychloroquine, azithromycine, aspirine, prednisone, etc.).
Les pratiques de ces médecins ont été analysées en détail par d’éminents médecins chercheurs tels que le Dr Peter McCullough qui a publié à cet effet, avec des équipes de médecins chercheurs italiens et américains, un algorithme pour le traitement ambulatoire de la C19 dans le prestigieux American Journal of Medicine.
Pour le Dr McCullough, c’est le “package of care” (ou “compact de soins”) – comprenant un diagnostic initial rapide, la détermination du traitement, le suivi du patient prenant son traitement à la maison, et la prescription le cas échéant de médications supplémentaires ou même d’oxygène – qui explique la qualité des résultats obtenus par un traitement précoce, pris à la maison, sans hospitalisation.
Conclusion
Aujourd’hui, on dispose de preuves irréfutables que le traitement précoce de la COVID-19 est pleinement justifié, pour soigner la maladie au plus tôt, à la maison, pour réduire le besoin d’hospitalisation et pour réduire la mortalité.
Toutefois, cette connaissance n’est pas appliquée dans de nombreuses juridictions. Elle n’est pas appliquée au Québec.
Si le nombre actuel d’hospitalisations pour la COVID-19 est de 778 au Québec, il pourrait, selon cette étude, être aisément réduit de 80% et seulement atteindre environ 150 patients.
On nous parle d’une augmentation de 24 hospitalisations en une seule journée. Ce chiffre, avec traitement précoce, pourrait être réduit à environ 5 nouvelles hospitalisations, peut-être moins.
La logique est la même pour les résidences pour aînés (CHLSD et autres), où l’on constate la majorité des décès attribués à la COVID-19.
Les traitements précoces fonctionnent aussi pour les personnes âgées et peuvent aussi réduire la progression de la maladie vers des formes plus graves.
A la lumière de cette étude, c’est toute l’approche thérapeutique qui est à revoir pour la COVID-19.
Aujourd’hui, on fait tout dans l’urgence. En fait, on crée l’urgence en omettant les traitements précoces.
On omet de traiter tôt, à la maison, alors que c’est la phase de la maladie où la COVID-19 se traite le plus facilement.
L’absence de traitement précoce au Québec a pour résultat la situation de crise dans les hôpitaux, qui a des effets négatifs considérables, tant pour les patients COVID-19 que ceux souffrant d’autres maladies.
Les coûts financiers et sociaux de cette absence de traitement précoce sont également considérables.
Mettre en oeuvre l’administration de traitements précoces pour les patients COVID-19 symptomatiques est simple à réaliser. C’est juste une question de volonté de la part des autorités, qui ont jusqu’à présent omis ce type de traitement.
Il suffirait d’une semaine ou deux pour mettre en place des centres de traitement ambulatoire, le temps de former les médecins et le personnel médical à la prise en charge, hors hôpital, des patients symptomatiques atteints de la COVID-19.
Avec des traitements précoces à la maison, il n’y aurait pas de crise dans les hôpitaux du Québec.
Et il n’y aurait probablement même pas besoin d’annuler Noël !
A lire aussi: comment réduire les nouvelles éclosions, les formes sévères de la maladie et les décès dans les résidences pour aînés:
Et voir aussi notre webinaire, en langue anglaise, avec les Dr Derwand, Scholz et Zelenko, sur l’étude citée dans l’article.