SANOFI requiert du ministre de la santé O. Véran une permission de dispenser l’hydroxychloroquine à l’IHU-Marseille

Dans une mise à jour vidéo publiée aujourd’hui, le professeur Didier Raoult a indiqué avoir publié une copie d’une lettre de la société pharmaceutique SANOFI adressée au ministre français de la Santé, Oliver Véran.

La lettre de SANOFI, datée du 30 octobre, demande au ministre d’autoriser l’entreprise à livrer du plaquénil / hydroxychloroquine à l’hôpital universitaire du professeur Raoult à Marseille, qui dépend fortement de la molécule pour le traitement précoce du COVID-19.


Mise à jour du 4 Novembre : 2 éléments nouveau. L’ordre des pharmaciens indique que les prescriptions d’hydroxychloroquine, azithromycine et zinc sont légales, et Me Fabrice Di Vizio annonce qu’il commence une procédure à l’encontre de SANOFI.


SANOFI déclare dans la lettre qu’elle ne livrera plus d’’hydroxychloroquine à l’hôpital du professeur Raoult à moins que la société n’obtienne le feu vert du ministère de la Santé.

Alors que SANOFI est connu pour être un fournisseur majeur de plaquénil / hydroxychloroquine, la société n’en fait aucune mention dans la section de son site Web consacrée au COVID-19. Le site souligne plutôt les recherches sur deux vaccins candidats, les premiers résultats des essais étant attendus en décembre.

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https://www.sanofi.com/en/about-us/our-stories/sanofi-s-response-in-the-fight-against-covid-19

Le ministre français de la Santé, Olivier Véran, est bien connu pour mépriser le professeur Raoult et est totalement convaincu, l’ayant déclaré publiquement, que l’hydroxychloroquine est inefficace pour le COVID-19.

L’épouse du ministre, Coralie Dubost, qui est également députée du parti du président Macron, fustige régulièrement le professeur Raoult à la télévision, au point d’affirmer que l’illustre professeur pourrait même tuer des gens avec l’hydroxychloroquine.

Rappelez-vous, l’hydroxychloroquine était encore l’an dernier un médicament en vente libre, sans ordonnance, en France.

Voici quelques extraits de la lettre de SANOFI adressée au ministre de la santé Véran.

“Nous recevons en effet de 􏰄􏰈􏰃􏰁􏰇􏰄􏰅􏰃􏰅􏰂nombreuses et récurrentes sollicitations de l􏰆AP-HM et plus particulièrement du service du Professeur Didier Raoult pour fournir ce produit.” 

“Nous avons rappelé􏰁 l’􏰀􏰀AP-HM, par courrier du 26 août 2020, nos obligations en termes de bon usage et de respects des termes de l’AMM 􏰃􏰀􏰂􏰃􏰂􏰁􏰃􏰆de ce traitement, et qu’􏰆il ne bénéficie à ce jour d’aucune 􏰄􏰈􏰁􏰆􏰈􏰈􏰅AMM 􏰋􏰈que ce soit en􏰃􏰄􏰂 France ou ailleurs dans le monde, pour une indication relative au traitement de la COVID-19.“

“Or nous avons été re-contactés en septembre 2020 􏰀par l’équipe des pharmaciens hospitaliers 􏰋􏰈􏰀􏰃􏰀􏰁􏰅􏰃􏰄􏰃􏰀􏰂􏰁􏰃de l’􏰆AP-HM au travers de commandes pour des quantités particulièrement élevées de ce médicament auxquelles 􏰅􏰄􏰈􏰃 􏰅􏰆nous n’avons pas fait droit.

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Nous avons également informé la Direction Générale de la Santé, et l􏰆’ANSM de cett􏰂􏰂e 􏰃situation 􏰂􏰈􏰂􏰄􏰅très sensible afin de les alerter de la nécessité d’encadrer une telle utilisation 􏰃􏰈􏰁hors 􏰃􏰃􏰂􏰆􏰅􏰁􏰁􏰈􏰅􏰂􏰈􏰂􏰃􏰂􏰄􏰅􏰄􏰁􏰃AMM, 􏰃􏰄soit au travers d’une Re􏰂􏰈􏰂􏰁􏰇􏰁􏰃􏰆􏰈􏰅commandation Temporaire d’Utilisation (RTU), 􏰄􏰁􏰁􏰆􏰂􏰃􏰂􏰄􏰅􏰍􏰎soit par la mi􏰃se en oeuvre d’une étude clinique …”

“… même 􏰃l’􏰆IHU d􏰆’infectiologie de Marseille et le Professeur Raoult mettent en avant la liberté de prescription … 􏰌􏰗􏰐􏰑􏰘celle-ci n’est pas 􏰅􏰆􏰃􏰂􏰀􏰃absolue.”

Ainsi, en dehors de toute recommandation officielle qui pourrait, le cas échéant, émaner de votre Ministère quant à l’utilisation hors 􏰋􏰈􏰅􏰂􏰆􏰈􏰂􏰃􏰂􏰄􏰅􏰄􏰁􏰃AMM de notre spécialité Plaquenil® dans le cadre de la prise en charge de la Covid-19, je tenais à vous informer qu’􏰆il nous est impossible de donner suite aux commandes 􏰅􏰄􏰈􏰃de l’AP-HM􏰃􏰂􏰀􏰄􏰃􏰃􏰄􏰅􏰅􏰁􏰃􏰈􏰂􏰈􏰊􏰄􏰅􏰃􏰆 dans des quantités toujours importantes et ce, afin de préserver l’intérêt et la sécurité des patients mais également de protéger notre laboratoire.”

La lettre est signée par Mr Olivier Bogillot, Président de Sanofi France.

Voir copie de la lettre à ce lien.

On ne connaît pas les quantités d’hydroxychloroquine dont dispose encore l’IHU-Marseille et combien de temps le traitement précoce à base d’hydroxychloroquine pourra encore être administré dans ces circonstances.

Rappelons que lors de la première vague de la pandémie, l’IHU de Marseille, pour ses patients COVID-19, a atteint un taux de létalité d’environ 0,5% alors que les taux de létalité en France, notamment en région parisienne, étaient considérablement plus élevés.

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Comme nous l’avons signalé hier, le professeur Raoult a entamé des poursuites judiciaires contre l’agence française des médicaments ASNM et son directeur, pour avoir refusé l’autorisation provisoire et pour «pour mise en danger de la vie d’autrui».

Dans la mise à jour d’aujourd’hui intitulée «Sanofi ou le ministère: Qui bloque l’hydroxychloroquine? » le Professeur Raoult évoque la situation et mentionne également le Professeur Dominique Maraninchi, qui lui aurait dit que la RTU (recommandation temporaire d’utilisation) était exactement la bonne autorisation à demander. 

Le professeur Maraninchi est le directeur général sortant de l’ANSM – l’agence même qui refuse désormais d’accorder cette autorisation au professeur Raoult. Vous pouvez regarder une vidéo du professeur Maraninchi ici:

Voici la mise à jour d’aujourd’hui du professeur Didier Raoult.