Traitement aux Antihistaminiques: un Témoignage
Suite à l’article publié sur la Thérapie du 8ème Jour du Dr Chetty, nous avons reçu une réaction d’une personne ayant bénéficié d’un traitement similaire, en France, ceci après un traitement initial à base d’ivermectine. A notre demande, cette personne a accepté de rédiger un texte, racontant son parcours thérapeutique, pris dans son entièreté en ambulatoire. Nous le reproduisons ici verbatim et nous remercions infiniment ce témoin pour sa collaboration.
Bien entendu, ce témoignage est partagé uniquement à des fins informationnelles et non à des fins de conseil médical. Pour cela, il convient de communiquer avec votre médecin.
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Le 21 Mai 2021
Bonjour,
J’ai 61 ans, je suis français et je réside en France.
Infirmier depuis 40 ans, retraité de la fonction publique hospitalière , je suis actuellement infirmier dans le secteur privé.
Il m’est impossible d’affirmer où et quand j’ai contracté le covid 19.
Les premiers symptômes (reconnus ) tels que courbatures ( ++ ) et forte fièvre ( 39°) sont apparus dans la nuit du jeudi 8 au vendredi 9 avril 2021. Le lendemain ( fièvre à 38°) je vais me faire tester au laboratoire. J’obtiens les résultats dans la journée du samedi 10 avril, et ils s’avèrent positifs. Donc à partir du 10 avril, confinement à la maison selon les règles en vigueur en France, Doliprane et appel au Samu ( service d’urgence ) en cas d’insuffisance respiratoire ( étouffements )qui décidera ou non d’une hospitalisation, rien d’autre. Le gouvernement français répétant à chaque occasion : tester, isoler, tracer. Avec le covid, le verbe soigner a disparu du lexique gouvernemental.
Je téléphone à plusieurs médecins et tous me renvoient au Doliprane et au SAMU en cas de difficulté respiratoire. Un seul médecin , retraité, me dira que les médecins prescripteurs d’un traitement pour soigner le covid , sont traqués par l’Ordre des médecins et risquent de lourdes sanctions , voire la radiation professionnelle ( rien que ça !).
Je décide de descendre le lundi 12 avril à l’IHU de Marseille pour me faire soigner ( ils ne recoivent pas le WE ). Aller retour dans la journée ( 10 h de route , heureusement que mon épouse conduisait !) avec 38°5 – 399 de fièvre, courbatures ++, fatigue +, mais pas de toux.
Arrivés à 13 h à l’Institut Hospitalier Universitaire de Marseille, fief du Pr Raoult, prise en charge immédiate et efficace ++ avec toute une panoplie de tests qui confirment la positivité et entretien avec un professeur . La prescription est Ivermectine 6 cp à JO et 6 cp à J2, Stérogyl , Rubozinc 15 mg, Lovenox 0,6 pendant 10 j avec surveillance et bilans sanguins réguliers. Ce traitement venant en substitution du Plaquenil ( problème cardio ) et de l’Azithromycine ( suspicion d’allergie aux macrolides ).
A J2, correspondant au jeudi 15 avril, deuxième prise d’Ivermectine. Le lendemain je vais beaucoup mieux, moins de fièvre ( 38° ), moins de douleurs, je sens que je retrouve de l’énergie. Le samedi 17 avril les symptômes réapparaissent avec fièvre à 39o , courbatures, algies dorsales, et en plus maux de gorge, toux , sensation d’étouffement (la saturation tombera à 92 le lundi 19 avril). Mon épouse ( qui a été testée négative et qui va très bien, heureusement !) trouvera un médecin prescripteur et nous avons un rv le 21 avril.
Ce médecin me prescrit un traitement antihistaminique en m’expliquant les raisons de ce choix thérapeutique (je n’ai pas trop retenu ses explications car avec 39° de fièvre, je n’étais pas vraiment concentré ! Mais j’ai retenu que ce virus agissait comme une porte d’entrée à une multitude d’agressions … Après, ce qui m’importait c’était d’en être débarrassé !). A noter qu’il n’a jamais dénigré le traitement prescrit à l’IHU, au contraire, sans doute pour plus d’efficacité il aurait fallu qu’il intervienne plus tôt. Quand au Lovénox , il était impératif de le prescrire, dont acte.
Le traitement qu’il me prescrit est Kestin 10 mg ( 1cp 2 xj toutes les 12 h pendant 28 j). Singulair 10 mg ( 1 cp/j le soir pendant 8j). Augmentin ( 1 sachet dose 3 xj pendant 5 j )car sur infection pulmonaire et Solupred 20 mg ( 3,5 cp xj pendant 4 j). Traitement commencé le 21 avril au soir , et le 23 avril disparition des symptômes ( fièvre, courbatures et douleurs ) et 3 jour plus tard le traitement antibiotique avait stoppé le foyer infectieux.
J’ai retrouvé ma pleine capacité respiratoire , que j’avais perdu il y a un an, lors du premier confinement en mars 2020. Avec mon épouse nous sommes persuadés d’avoir attrappé le covid en 2020, avec des symptômes légers comme une fièvre à 38° pendant 8j, un petit épisode diarrhéique, une gêne respiratoire avec une sensation d’oppression thoracique permanente, une légère toux sèche irritative ( quand je décrivais ces symptômes je les comparais à des phénomènes allergiques ) et des sensations désagréables et soudaines de « pointes » dans la cage thoracique. Une augmentation des pulsations cardiaques, un essoufflement rapide .( A ce moment là, en France, les tests PCR avaient été déclarés inutiles ).La gêne respiratoire persistera jusqu’au traitement anti histaminique du mois d’avril 2021.
Il est à noter aussi qu’une semaine avant que le covid soit déclaré, j’ai développé un rush urticaire sur tout le corps ( j’avais mis ça sur le compte d’une possible allergie alimentaire). J’ai pris de la Cétirisine 10 mg x1/j jusqu’à disparition des signes , à savoir 5 j. Et d’après le médecin qui m’a soigné, il pense que c’était le premier signe du covid, et que si j’avais continué ce traitement pendant 21], rien de tout ça ne serait arrivé, je veux bien le croire !
Mais comment être au courant dans un pays qui cache l’information, qui menace et condamne les médecins qui soignent ? On a jamais vu ça, c’est une aberration ! Laissons les médecins prescrire !
Actuellement tout va bien , j’ai repris le travail sans problème. La saturation 02 oscille entre 98 et 99% (sauf quand je porte le masque chirurgical toute la journée, travail oblige , où là, la saturation tombe à 95 – 96%).
J’espère que mon expérience personnelle servira à d’autres, en tout cas c’est mon voeux le plus cher.
Merci de m’avoir donné l’occasion de m’exprimer.
Bien cordialement
(le nom est gardé confidentiel)
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